L’Honorable John Pangman. Photo:BANQ
Recherche par Claude Martel
Histoire de la présence anglophone à Mascouche
Si vous êtes le moindrement familier avec le territoire de Mascouche, vous avez sans doute remarqué que plusieurs noms de rues ont une « consonance » anglophone, principalement le long du chemin des Anglais. Puisque la toponymie d’une ville est généralement le reflet de son histoire, de ses familles, nous n’étonnerons personne en affirmant qu’il y avait à Mascouche une communauté anglophone bien organisée. Elle se concentrait presque uniquement dans le « haut » de Mascouche, c’est-à-dire sur les terres sablonneuses du coteau.
La présence anglophone à Mascouche est en fait le lot de deux groupes très distincts. La première cohorte, celle du XIXe siècle, s’installe principalement autour des « rapides », un toponyme attribué au secteur du domaine seigneurial, lequel fut justement érigé à cet endroit en raison d’une succession de rapides sur la rivière Mascouche, propice à l’établissement de moulins. Cette cohorte va s’établir principalement sur les deux côtés (nord et sud) du rang de La Plaine, entre le domaine seigneurial de Mascouche et le hameau de La Plaine. Ce secteur prit le nom de « Mascouche-Rapids ».
La seconde cohorte, bien distincte de la première, s’amorce au début du XXe siècle, et se compose d’un contingent de villégiateurs qui vont s’établir, d’abord de façon estivale, puis en permanence, dans le secteur de Terrebonne-Heights. Ces derniers ne sont pas agriculteurs, mais bien des villégiateurs qui vont s’établir sur des parcelles de lots réparties principalement dans une série de « terrasses » débouchant sur le chemin des Anglais. Ces villégiateurs vont former un groupe homogène disposant de leurs propres églises et institutions.
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Histoire de la présence anglophone à Mascouche
Cette recherche est réalisée grâce à une contribution financière provenant de l’entente de développement culturel intervenue entre la Ville de Mascouche et le Ministère de la culture et des communications.