19 novembre 2023
Société d'histoire de Mascouche
Causerie: Mémoire publiée et mémoire cachée, vie d’une jeune journaliste à Mascouche (1977-1990)
QUAND: 19 novembre, 13 h 30
OÙ: Salle du conseil de Mascouche (3038, chemin Sainte-Marie)
COÛT: Gratuit pour les personnes de 65 ans et plus
*Contribution volontaire de 10$ suggérée pour les personnes de 64 ans et moins
Il était une fois Mascouche, il y a près de 50 ans…
« En 1977, on partait du bas du village à Terrebonne et 10 minutes plus tard, on arrivait rue Dupras à Mascouche. On empruntait la montée Masson, un deux voies rond comme une pomme, sans croiser ou presque d’autres véhicules.
L’absence de trafic était assurément inversement proportionnelle au brassage d’événements dont la région était le théâtre en ces années d’essor. Mascouche n’y échappait surtout pas, elle qui devait assurer à sa jeune population de 16 749 âmes le minimum de services, notamment l’eau potable qui coulait goutte à goutte… quand il y en avait. », signale la prochaine conférencière de la Société d’histoire de Mascouche.
Affectée à la couverture journalistique de Mascouche du journal La Revue de Terrebonne, Marie-France Despatie, jeune femme de 25 ans à l’époque, a assisté de près à l’éclosion d’un petit village qui aspirait à réussir son statut de Ville.
« On travaillait six jours sur sept, on écrivait entre 15 et 20 articles par semaine, on prenait les photos, on faisait même la mise en page et pour ma part, j’allais porter le tout à l’imprimerie de Saint-Jérôme. La Revue allait de La Plaine à Lachenaie, de Terrebonne à Mascouche, on couvrait Sainte-Anne-des-Plaines et Bois-des-Filion et surtout, on participait de plein pied à tout ce que la région était en phase de devenir. À Mascouche, j’en ai vu des dossiers naître puis partir au loin, des cas se résoudre, des chicanes transformer les réunions en foire d’empoigne, connu du bon monde et du moins bon. J’en ai vu et aussi entendu de mes oreilles fouineuses. En voulez-vous des anecdotes ? Ma mémoire cachée en a retenu plusieurs. »
Des sujets marquants foisonnaient pour la rédactrice, étrennée par les dossiers épineux tels que la Stablex, projet d’enfouissement de matières toxiques sur le chemin de la Cabane ronde, le Vidangeur de Montréal aux barils remplis d’huiles suintantes, le cas du Maxi-Sexe qui fut relaté dans les médias nationaux et tant d’autres du côté scolaire, communautaire, politique (à l’époque Yves Blais et Parizeau!), culturel et féministe.
Fouillés dans les archives des journaux de 1977 à 1987, ces sujets auront l’heur de susciter des anecdotes trouvées dans la mémoire cachée de la conférencière dont ce sera l’initiation comme telle le 19 novembre. Attendez-vous à de l’information mais aussi à des anecdotes dont on dit qu’elles sont « des histoires non publiées, inédites; un détail secondaire de l’action, une petite histoire qui se raconte plaisamment et se retient aisément. »
Renseignements
La causerie « Mémoire publiée et mémoire cachée, vie d’une jeune journaliste à Mascouche (1977-1990) » aura lieu le dimanche 19 novembre 2023 de 13 h 30 à 15 h 30. L’événement aura lieu à la Salle du conseil, située au 3038 chemin Sainte-Marie, à Mascouche.
Coût: Gratuit pour les personnes de 65 ans et plus
Les personnes de 64 ans et moins peuvent participer en échange d’une contribution volontaire payable le jour-même, en argent comptant. Un montant de 10$ est suggéré.
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